Le 16 septembre 2021, le Club RH du Genevois français faisait sa rentrée à l’Open Work à Fillinges, un espace de Coworking qui accueille aussi des séminaires avec possibilité de restauration à l’Open Bistrot ! Merci à Lionel GERVAIT et son équipe pour la qualité de leur accueil !
Dans un contexte d’augmentation du nombre de dossiers prud’hommaux de harcèlement moral en France (1744 en 2009, 3065 en 2016), Me Thierry Vernay a fait le point sur les obligations de l’employeur en termes de prévention.
Depuis le 1er juin 2016, les entreprises sont soumises à une obligation de moyens renforcés (non plus de résultat) quant à la sécurité des salariés dans le contexte professionnel. Pour répondre à ses obligations, l’employeur a tout intérêt à mettre en place un dispositif d’alerte pour la prévention de la santé mentale. Cela nécessite de mettre à jour le document unique d’évaluation des risques (DUERP) qui inventorie et hiérarchise les risques professionnels et génère un programme de prévention annuel établi par l’entreprise. En cas de conflit, le juge apportera une attention particulière aux preuves que pourra apporter l’employeur sur les mesures de prévention prises : formation et sensibilisation des managers, information écrite aux salariés sur un dispositif d’alerte interne pour le signalement de cas potentiels.
Quand l’employeur se trouve dans la situation d’un signalement de harcèlement, il lui incombe également de réagir de manière proportionnée et adaptée, sans délai, pour vérifier/ qualifier les faits et établir les éventuelles responsabilités. Dans la plupart des cas, une enquête interne devra être diligentée, soit par l’employeur seul, soit paritairement avec des représentants du personnel ou en sollicitant un cabinet externe.
👉 Maître Thierry VERNAY - Cabinet FIDAL - Avocat en droit social - thierry.vernay@fidal.com
L’accompagnement administratif et social des collaborateurs est une obligation légale pour les entreprises comptant plus de 250 collaborateurs, et est conseillé en deçà.
Véritable outil humain favorisant la QVT et réduisant les RPS, l’assistante sociale inter-entreprises, soumis au secret professionnel, accompagne les collaborateurs confrontés à des difficultés personnelles (problèmes financiers, séparation, handicap, maladie, démarches administratives lourdes …)
Formée à la législation sociale et habilitée à intervenir auprès des organismes institutionnels, la professionnelle soulage le salarié dans son quotidien en améliorant l’équilibre « vie pro/vie perso »
👉 Nelly DUCASSE - Cabinet DUCASSE - Assistante sociale inter-entreprises – n.ducasse@cabinet-ducasse.fr
Le Médiateur dans sa mission de prévention peut être sollicité par l’entreprise, à tout moment dès les premières difficultés jusqu’aux situations les plus délicates.
Il va accompagner les managers et collaborateurs afin de rétablir une communication professionnelle dans le respect de l’écoute de chacun et la recherche d’une sortie de crise sereine comme acceptable pour tous. Il met ses services à disposition de l’employé en souffrance en toute confidentialité, accompagne une réflexion sur un plan d’actions pour un retour à une situation apaisée.
L’intervention du médiateur présente plusieurs avantages pour l’entreprise : amélioration du climat social, renforcement de l’engagement, diminution de l’absentéisme, suppression des tensions interpersonnelles et action positive sur la productivité des collaborateurs. Tout ceci en leur permettant également de remplir ainsi leurs obligations légales prévues par les articles L. 4121-1 et L. 4121-2 du code du travail en matière de sécurité et protection de la santé physique et mentale des travailleurs.
Faire appel à un Médiateur est une des mesures qui permet d’endiguer l’escalade des conflits et permettre à l’employeur de remplir ses obligations en matière de prévention tout en améliorant la qualité de vie de ses collaborateurs dans l’entreprise.
👉 Rosina GELLÉ – Cabinet ARAVIS MEDIATION - Médiateur d’entreprise - rosina.gelle@aravismediation.fr
Pour se sentir en sécurité, un humain a besoin de cadres et de règles dans lesquelles il puisse exprimer sa singularité avec confiance.
La plupart d’entre nous travaillons dans des entreprises dotées d’une organisation et un management classiques mais certaines organisations ont testé d'autres concepts. L’entreprise libérée défend un modèle d’organisation qui rééquilibre les jeux de pouvoirs. Le principe consiste à responsabiliser les employés sur leurs objectifs en les laissant libres de s’organiser sans les directives et les contrôles. Le management est basé sur la confiance et la reconnaissance. Une telle organisation est longue à mettre en place (environ 2 ans jalonnés de 9 étapes). Les bénéfices pour l’entreprise sont nombreux : augmentation de la productivité, fidélisation, diminution du stress et des RPS. L'entreprise agile est issue de l'entreprise libérée ou du Lean Management. Le principe est identique.
Une organisation qui conviendrait aux jeunes générations dont les attentes vis-à-vis de l’entreprise diffèrent de celles de leurs aînés ? Nous sommes passés de la génération du « devoir » à la génération « plaisir », de la culture du temps passé à celle du résultat rendu. Normal puisque les jeunes générations sont souvent très efficaces tout en délivrant un travail de qualité. Le jeune, employé idéal ? Attention car la génération Z est aussi exigeante : elle abhorre la routine et recherche le défi, veut du plaisir au travail et respecte seulement l’autorité de compétences. Sinon ? Eh bien, sinon, ils vont voir ailleurs. A bon entendeur…
👉 Elisabeth BOUTET - Cabinet VEDEKE - Consultant en management - eb@vedeke.com